Pour demander justice pour Nahel et l’apaisement soyons uni·es ce soir à 18h30 devant l’Hôtel de ville !

Depuis deux jours, les images de la mort de Nahel, un jeune de 17 ans ciblé par un tir à bout portant de la part d’un agent de police pendant un contrôle, suscite indignation et colère à Nanterre, à Ivry et dans toute la France.

Bien évidemment je me joins à la douleur de sa famille, de ses proches et à celles et ceux qui se rendront à la marche blanche prévue cet après-midi à Nanterre. Les images qui circulent abondamment semblent accablantes, de l’avis même du gouvernement. Pour la mémoire de Nahel, pour sa famille, pour notre société toute entière, il faut que justice soit rendue.

Dans plusieurs villes de France, des violences ont explosé, écho de la colère suscitée par son décès. Ivry n’y échappe pas. Comme ailleurs, notre ville se réveille choquée et inquiète par ce qui s’est déroulé cette nuit dans plusieurs quartiers. Les dégradations visant des bâtiments publics (notamment l’hôtel de Ville) ou véhicules de riverains reviennent à retourner cette révolte contre les quartiers populaires et leurs habitant·e·s eux·elles-mêmes. Ces actions sont d’autant plus inacceptables qu’elles s’en prennent aux services publics communaux qui constituent souvent le dernier rempart contre les inégalités.

Depuis plusieurs années, nous assistons et nous alertons sur la dégradation du rapport police-population. Ces dernières années, ont été marquées par une augmentation du nombre de mort·e·s suite à des contrôles de police. L’augmentation des violences policières en France doit nous interroger sur les rôles et missions de cette institution, au cœur des débats qui traversent notre société. Cette réflexion ne pourra se faire que dans un climat apaisé.

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