Petit journal de campagne #1
Le 10 octobre, Philippe Bouyssou proposait aux Ivryen.ne.s d’engager la construction d’un rassemblement inédit des organisations de gauche, écologistes et des citoyen.ne.s. Depuis cette date, la campagne « Ensemble pour Ivry » ne cesse de prendre de l’ampleur et se construit collectivement à chaque étape :
- Élaboration d’un projet municipal ayant pour finalité de continuer à faire vivre la solidarité, les services publics, la transition écologique nécessaires au développement d’Ivry. C’est ainsi que du 21 janvier au 3 mars, nous proposons aux Ivryen.ne.s de venir débattre avec nous dans les « mardis du projet » (calendrier en bas de cet article).
- Construction d’une liste de candidat.e.s à l’image d’Ivry, incluant à parts égales les forces du Parti Communiste Français, celles des organisations de gauche et écologistes, et celles de citoyen.ne.s désigné.e.s par les citoyen.ne.s eux-mêmes. Ensemble !, Génération.s, le Mouvement des Citoyens et Convergence Citoyenne Ivryenne s’inscrivent dans ce rassemblement, déjà soutenu par un millier d’Ivryen.ne.s.
Ces dernières semaines, nous avons travaillé à l’élaboration du « tiers-citoyen » de notre liste au travers d’un processus de proposition qui a mobilisé plusieurs centaines de citoyen.ne.s. Le 18 janvier, une Assemblée citoyenne réunissant 200 personnes a désigné nos candidat.e.s dans une ambiance chaleureuse et enthousiaste.
La surprenante alliance, que nous avons apprise par voie de presse, conclue entre les candidats Europe Ecologie-Les Verts et France Insoumise, d’une part, et la représentante du Parti Socialiste à Ivry, Sandrine Bernard, d’autre part, tranche singulièrement avec l’esprit collectif et populaire qui anime notre campagne.
D’abord, sur les motivations de cette union, qui ne semble avoir pour fondement que l’opposition au maire sortant Philippe Bouyssou et aux valeurs portées par la municipalité depuis longtemps, valeurs qui font l’identité de notre ville. Face aux reculs économiques, sociaux, démocratiques, qui touchent l’immense majorité d’entre nous ; face à l’urgence climatique devenue incontestable, l’enjeu du scrutin municipal n’est-il pas, pour les organisations de gauche, de se rassembler, de faire vivre une alternative crédible au libéralisme de Macron ? A l’heure où l’existence même des communes est menacée, l’urgence à Ivry n’est-elle pas d’opposer un front uni aux idées portées par Rachida Kaaout, candidate de la République en Marche ?
Ensuite, parce que cette alliance soudaine unit des représentants de la majorité sortante à celle qui fut, pendant six ans, la principale animatrice de l’opposition au conseil municipal. Qu’est-ce qui peut rassembler, sinon l’opportunisme, celle qui a soutenu la politique d’austérité du plan Hollande-Valls en 2015 à ceux qui l’ont combattue et ont mesuré, avec nous, ses conséquences désastreuses pour nos services publics ? Quelle sera leur position commune lorsque reviendra le débat sur la contractualisation budgétaire imposée par l’Etat ?Loin de cette logique politicienne, nous invitons les Ivryen.ne.s à investir la campagne municipale et à contribuer à l’élaboration de notre projet municipal pour continuer à faire d’Ivry la ville solidaire, écologique et citoyenne que nous aimons.
Calendrier des Mardis du projet :
- « Comment relever les défis écologiques à Ivry à la mesure de l’urgence climatique ? » Mardi 28 janvier à l’Espace Robespierre (2, rue Robespierre)
- « Sécurité, respect, sérénité, quels moyens pour quels objectifs à Ivry ? » Mardi 11 février à l’Espace Robespierre (2, rue Robespierre)
- « Entraide, partage, soutien, les enjeux et les moyens de la solidarité à Ivry » Mardi 18 février à la Maison de quartier du Petit-Ivry (44, rue Jean Le Galleu)
- « L’offre culturelle, l’offre sportive, comment donner à tous les moyens de s’ouvrir, de s’élever ? » Mardi 25 février à la Maison de quartier du Plateau-Monmousseau (17, rue Gaston Monmousseau)
- « Rester citoyens au-delà des élections, comment rendre chacun acteur de la ville au quotidien ? » Mardi 3 mars à la salle Louis Bertrand (31 bis, rue Louis Bertrand)