Adresse aux Ivryen.ne.s qui s’interrogent sur la désunion à gauche.

Les municipales à Ivry revêtent cette année un caractère particulier, avec une division atypique des forces de gauche, écologistes et de progrès.

Les luttes sociales contre la réforme des retraites, plus récemment l’opposition à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution, rassemblent toute la gauche et sont majoritairement soutenues par l’opinion. Il aurait été logique, dans un tel contexte, que les élections municipales soient l’occasion d’un premier « round » de rassemblement, pour faire émerger une alternative crédible face au libéralisme destructeur du « macronisme », et face au danger de l’extrême droite et du « Rassemblement » National.

Malheureusement, il n’en est rien.

Partout en France, les incompatibilités entre les différents courant de la gauche et la volonté d’EELV de transformer l’essai de ses bons résultats aux élections européennes font apparaître une gauche « dispersée façon puzzle » …

A Ivry, à quelques jours du premier tour, cette division est poussée à son paroxysme. Les communistes, Europe Ecologie Les Verts (EELV) et La France Insoumise (LFI), qui partagent la responsabilité de gestion depuis 12 ans, ne sont pas parvenus à recréer un cadre d’union. Plus déroutant encore, EELV et LFI ont décidé de se rassembler avec le PS local qui, lui, siège dans une opposition tonitruante depuis 2014. Forcément, une telle situation interroge : « S’ils décident de tous  partir  contre le maire communiste sortant, c’est quand même bien qu’il y a quelque chose ? »

Jusqu’à aujourd’hui, les motivations données par les différentes composantes de cette liste « Ivry demain » sont les suivantes : « l’hégémonie des communistes », « l’opacité dans l’attribution des logements sociaux », « la reconstruction de l’incinérateur du Syctom », « la bétonisation de la ville à travers le projet Ivry Confluence », ou encore la présence à nos côtés de l’association Convergence-Citoyenne-Ivryenne (CCI) taxée pour l’occasion, après des années de gouvernance partagée, « d’indigénisme », et même de communautarisme…

Cette division fratricide de la gauche à Ivry, parce qu’elle constitue la grille de lecture la plus facile à expliquer dans des articles et des reportages contraints par le temps, est régulièrement relayée par la presse, autour du thème éculé du « bastion  rouge » menacé.

Sur notre hégémonie supposée…

Je le redis donc ici en préambule : Ivry n’est pas la propriété des communistes. Ne méprisons pas la majorité d’Ivryen.ne.s qui, à l’occasion des différents scrutins municipaux, ont porté un maire communiste à la tête de cette commune. C’est bien différent – et j’en fais l’expérience tous les jours, toute l’année – d’un titre de propriété, ou d’un chèque en blanc.

Il n’empêche : la thèse de l’hégémonie, lorsqu’elle est portée de concert par deux organisations issues de la majorité précédente, et une sensibilité de l’opposition, est bien difficile à déconstruire en quelques phrases.

Pourtant, les faits sont parfois têtus. Lorsqu’en 2014, après deux mandats dans la majorité, le PS décide de sortir de l’union, c’est la même thèse qui est utilisée… Et pour cause : dans une ville comme Ivry, où l’attachement à l’union des forces de progrès est si forte, il était tout autant nécessaire de motiver cette campagne autonome. Déjà à l’époque, un tel argumentaire portait davantage que d’expliquer que la conquête de la circonscription par le PS, en 2012, faisait parier sa représentante locale sur un effondrement du PCF deux ans plus tard, à l’occasion du scrutin municipal.

Face à cette initiative, les dirigeant.e.s d’EELV avait d’ailleurs fait un autre choix, celui de rester aux côtés du maire sortant, avec un nombre de places important au sein de la majorité municipale. L’accord de majorité passé à l’époque prévoyait en effet 10 élus (un 11ème entrera au Conseil municipal suite au décès de Pierre Gosnat), dont 4 postes d’adjoints et 2 conseillers délégués, la responsabilité de 2ème adjoint, les finances, la tranquillité publique, la santé, l’écologie urbaine, la délégation du quartier Marat – Parmentier, le lien aux collèges et lycées… Depuis mon élection comme maire, preuve d’une volonté de partage accrue des responsabilités municipales, le champ d’action des élu.e.s écologistes s’est, d’ailleurs, encore élargi avec la délégation à la politique de la ville, et la création d’une délégation « zero waste » (zéro déchet).

Dans un tel contexte, difficile, donc, d’expliquer aux Ivryen.ne.s qu’une campagne autonome EELV – FI – PS vise à « sortir le sortant ». Une nouvelle fois, c’est donc un discours de dénigrement à l’attention de leurs partenaires d’hier, qui « habille » leur compréhension des résultats aux élections européennes (40% à eux trois), score qu’ils pensent pouvoir reproduire à l’occasion du scrutin municipal.

Plutôt que d’assumer cette ambition (par ailleurs compréhensible, dans une stricte perspective de concurrence entre partis politiques), ils accusent les communistes « d’hégémonisme » et découvrent soudainement à notre partenaire, Convergence Citoyenne Ivryenne, des tendances « communautaristes ». Sans m’attarder sur cette accusation, je tiens à réaffirmer ici la stigmatisation irrespectueuse, dangereuse, et au final inacceptable qu’elle constitue à l’attention d’une liste qui cherche seulement à être ouverte sur la jeunesse, sur les quartiers populaires d’une ville comme Ivry.

Au passage, EELV et LFI se délestent du bilan de l’équipe sortante, y compris en ce qui concernait leurs propres champs de responsabilités, en prétextant que les moyens ne leur auraient pas été donnés, et que l’administration aurait bloqué tous leurs projets. Cet argument est là aussi démenti par la « vraie vie » : en règle générale, tout ce qui ne fonctionne pas est, au moment du bilan, toujours imputé au maire.

Quel maire aurait donc été assez stupide pour se mettre volontairement en difficulté dans des domaines aussi stratégiques que la propreté de l’espace public, de la vie associative ou de la tranquillité publique ?

Quant aux accusations « d’hégémonisme » et d’autoritarisme adressées au PCF… Je retiens pour ma part la célérité avec laquelle un adjoint EELV sortant a été suspendu de ses droits d’adhérents, pour le simple fait d’avoir publiquement pris ses distances avec la stratégie locale de son parti.

Enfin, si la loi confère des pouvoirs excessivement importants au maire, ce que je ne peux que déplorer du point de vue de la démocratie, je crois pouvoir affirmer qu’à Ivry, les modalités d’exercice de ce pouvoir sont bien plus partagées que dans nombre d’autres communes.

Au sein de notre majorité municipale, tous les grands projets font l’objet d’espaces de travail pluralistes, dans lesquels nos partenaires sont systématiquement associés, qu’il s’agisse du projet Ivry Confluence, de l’avenir de l’usine du Syctom, du budget participatif, ou encore d’Ivry en Fête. Cela constitue, je crois, beaucoup d’efforts, de temps passé et d’énergie consacrés au travail collectif pour des tenants de « l’hégémonie ».

Sur « l’opacité » en matière de logement social…

Pour ce qui est de « l’opacité dans l’attribution des logements sociaux », c’est là aussi un sujet récurrent, qui entretient d’un camp à l’autre l’éternelle accusation de clientélisme. A Ivry, le sujet est d’ampleur : la ville compte 40% de logements sociaux (dont 1300 livrés ces dernières années), mais compte aussi plus de 5000 demandes en attente… Un nombre qui croît rapidement, tant la pression mise par le marché immobilier sur notre ville est énorme.

La crise du logement, le manque de fluidité dans les parcours résidentiels, les durées d’attente excessives génèrent donc un très fort mécontentement sur lequel il est facile de « surfer ». Il est toujours plus simple d’accuser celles et ceux qui exercent les responsabilités, plutôt que de contribuer à la compréhension de la complexité du sujet : la limite des plafonds de ressources dans un contexte où les politiques nationales d’austérité dégradent le rythme de vie de nombre d’Ivryen.ne.s ; les contingents de la préfecture et d’Action Logement, qui limitent la possibilité d’intervention des communes à seulement 30% du patrimoine ; la suppression des aides à la pierre pour la construction de logements très sociaux…

Face à cela, il faut resituer les efforts produits au cours du mandat passé. La création d’une commission de travail réunissant les associations, des demandeurs.euses tiré.e.s au sort et des représentant.e.s de tous les groupes politiques du Conseil municipal, a notamment permis d’élaborer un système de cotation dès 2017. A ce titre, Ivry fait partie des villes pionnières, aux côtés de Paris par exemple. Mais cela n’a semble-t-il pas suffi à faire avancer le débat interne à la majorité.

Sur la « bétonisation » d’Ivry…

Concernant la « bétonisation » et le projet d’Ivry-Confluence, les enjeux environnementaux liés à une mutation des anciennes parcelles industrielles aurait dû constituer un axe de travail fort pour nos partenaires écologistes.

Pourquoi ne pas avoir valorisé la création d’un puit de géothermie, qui chauffe depuis 2017 quelque 8200 logements Ivryens tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre ?

Pourquoi n’avoir pas souligné la nécessité d’une densification intelligente de ce territoire proche de la capitale, pour mutualiser les grandes infrastructures de transports et d’énergie ; pour endiguer l’étalement urbain, véritable fléau écologique et humain de l’Île-de-France ?

Pourquoi ne pas avoir revendiqué une part de la décision de changement de la maîtrise d’œuvre urbaine, fruit de la concertation avec les habitant.e.s d’Ivry-Port, et qui réoriente le projet sur les enjeux environnementaux ?

Pourquoi ne pas avoir voté au Conseil municipal (à l’inverse des élus écologistes parisiens) le protocole d’accord avec Paris, qui ouvre la perspective d’une mise à disposition de terrain pour avancer sur la compensation carbone au bénéfice d’Ivry ?

Enfin, pourquoi ne pas avoir valorisé l’évolution du projet de parc de 5 hectares, en 8 hectares d’espaces publics végétalisés en bord de Seine ?

Au contraire, la stratégie choisie est de s’en tenir au niveau des slogans, et de jouer sur les peurs face à un projet d’ampleur. Projet qui, rappelons-le au passage, comporte à peu près les mêmes densités et équilibres de programmation que les deux autres projets de renouvellement urbains Ivryens, celles du Plateau et de Gagarine – Truillot… Ces deux derniers projets échappant toutefois au procès en « bétonisation ». Peut-être parce qu’il n’y a pas de mécontentement à récupérer ?

Je n’oublie pas qu’il y a 6 ans, le débat sur Ivry Confluence ne portait pas sur les espaces publics mais sur le relogement des habitant.e.s, que l’on nous accusait de vouloir chasser d’Ivry. Une fois faite la démonstration du contraire, il a bien fallu que nos détracteurs changent de braquet.

La situation a quelque chose de désolant : être élu.e local.e ne peut se résumer à la récupération des inquiétudes et des mécontentements pour faire évoluer son discours. Être élu.e local.e, c’est se forger une opinion sur des sujets concrets, à partir de ses convictions et du dialogue avec les habitant.e.s, confronter cette opinion dans le débat public, puis construire à partir de ce débat un chemin permettant d’avancer ensemble.

Sur l’usine du Syctom…

Le même raisonnement peut s’appliquer au projet de reconstruction de l’usine du Syctom. Dans le programme de 2014, avec nos partenaires écologistes, nous avions trouvé un compromis qui se traduisait de la manière suivante : «  nous nous opposerons ensemble au TMB-méthanisation ». Cette formule permettait de mettre de côté le débat sur la reconstruction de l’incinérateur, sur lequel notre désaccord était connu et assumé par chacun.e. Pourquoi ce qui était possible, à savoir conduire ensemble une majorité tout en assumant notre désaccord sur ce sujet – à propos duquel la ville n’est d’ailleurs pas décisionnaire, l’incinérateur concernant 15 communes et 12 arrondissements parisiens – ne le serait plus aujourd’hui ?

Sur le fond le projet comporte deux dimensions :

  • La reconstruction de l’incinérateur, vieux de plus de quarante ans et qui arrive en fin de vie. Le nouvel outil industriel incinérera 350 000 tonnes par ans (contre 700 000 aujourd’hui), ses fours seront réversibles, et pourront brûler d’autres combustibles, quand l’objectif « zéro déchet » sera atteint. Le choix du maintien sur site, acté en 2003, était justifié par deux choses. La première : la volonté politique que la zone dense de la région parisienne assume elle-même le traitement de ses propres déchets, plutôt que de les envoyer avec force camions vers la grande couronne. La seconde motivation était la nécessité de maintenir la capacité de production de chaleur urbaine au cœur de l’agglomération parisienne. Car je rappelle ici que la revente de chaleur à la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU) permet non seulement de réduire le coût du traitement des déchets, mais également de fournir en chauffage urbain plusieurs centaines de milliers d’équivalents logements. Ce qui n’est pas le cas pour des incinérateurs éloignés de la densité urbaine, comme par exemple celui de Rungis, qui accueille les déchets d’une zone allant jusqu’Arcueil, et dont 50 % de l’énergie produite ne « sert » qu’au réchauffement climatique.
  • La seconde dimension concerne une Unité de Valorisation Organique, dont le principe consiste en la séparation de la partie fermentescible des déchets ménagers pour la diriger vers des méthaniseurs en complément des boues d’assainissements.

Une mission d’information et d’évaluation du Conseil municipal, coprésidée par un élu écologiste et une élue Front de Gauche, a travaillé pendant près d’un an sur le sujet. La mission devait conclure que ce deuxième dispositif n’avait pas d’utilité.

L’élargissement des consignes de tri sélectif, qui permet de recycler un plus grand nombre de déchets, et la généralisation du tri des bio-déchets à la source, pourraient en effet permettre de concevoir une alternative plus vertueuse, et relevant davantage de l’économie circulaire. Dans le prolongement de ce travail, et de la consultation de la population co-portée avec le Collectif 3R en juin 2019, j’ai obtenu des autres élu.e.s du Syctom un moratoire de 3 ans sur ce projet. Ce dont les élu.e.s écologistes s’étaient dans un premier temps réjouis. Là encore, ils auraient pu prendre leur part à cette évolution, et démontrer leur apport au sein de la majorité.

A l’inverse, ils ont préféré rester sur une posture simpliste face à ce qu’ils considèrent comme « un grand projet inutile »… Omettant de préciser que dans l’immédiat, l’alternative à l’incinération à Ivry, Issy-les-Moulineaux, Saint-Ouen, c’est l’enfouissement des déchets en grande couronne. Nombre de villes, aussi volontaristes soient-elles, n’échappent pas à cette difficulté. Ainsi la ville de San Francisco, régulièrement citée en exemple – à juste titre – pour l’ambition qu’elle incarne en termes de recyclage, est par ailleurs contrainte d’enfouir chaque mois des dizaines de milliers de tonnes de déchets résiduels.

Soyons clairs : je ne me fais pas le promoteur de l’incinérateur d’Ivry, ni de l’incinération en général, dans un pays qui compte parmi les « champions » d’Europe de ce point de vue. Mais je ne confonds pas non plus les arguments fondés par l’urgence écologique avec le réflexe « pas chez moi ». Réduire notre production de déchets est un impératif catégorique. Mais sa réalisation joue sur plusieurs leviers, qui vont de la critique du productivisme à l’adaptation de nos gestes individuels, en passant par l’édiction de règles nouvelles pour le secteur privé de l’économie. Nous savons comment avancer par le biais de l’échelon communal, nous savons qu’il faudra nous battre pour en obtenir les moyens nécessaires – et je suis prêt à le faire. Mais je suis tout autant convaincu que cette bataille, ses tenants et aboutissants, doivent être mis entre les mains de toutes et tous, et ne sauraient se résumer à des slogans.

En conclusion…

En clair, les quatre sujets politiques mis en avant par nos anciens partenaires pour expliquer la rupture actuelle ne sont ni indépassables, ni totalement avérés. D’ailleurs si le fond du sujet est bien, comme l’affirment nos concurrents de gauche, la démocratie ; alors la proposition d’élargir le rassemblement au-delà des organisations politiques offrait une garantie de taille. Le « Tiers-Citoyen » que nous avons proposé dès le début avait bien pour objectif de changer profondément le cours de la vie municipale, de remettre en question un rapport de force figé par une discipline de groupes politiques, qui prévaudrait pour la plupart des sujets du mandat.

En ouvrant la désignation d’un tiers de la liste aux citoyen.ne.s eux-mêmes, on prend le « risque » que les majorités qu’il faudra trouver passent par un approfondissement du débat. Cela obligera tout le monde à sortir des postures politiciennes.

En effet, le fait d’être toutes et tous d’accord sur les valeurs de solidarité, de vivre-ensemble, de considérer les différences comme des richesses, et de vouloir qu’Ivry reste une ville qui n’exclut personne… ne garantit pas que sur chaque question, nous parviendrons à nous mettre d’accord. La majorité pourrait ainsi évoluer d’un pôle politique à l’autre, sans rien figer de manière définitive, et en fonction de la nature des questions posées.

Ainsi, en ayant proposé que le PCF ne pèse que pour un tiers de la future majorité, rien ne garantit qu’à l’occasion, par exemple celle d’une prise de décision sur l’incinérateur, une majorité conforme au positionnement du maire sur ce dossier se dégage « mécaniquement ». En clair, il s’agit avant tout de faire sortir de la banalité de gestion toutes les grandes décisions municipales. L’enjeu principal sera de former, d’expliquer, de partager réellement les responsabilités. Cela ne pourra qu’être bénéfique à la démocratie, et peut-être aider à restaurer la politique dans ce qu’elle a de plus noble.

Nos partenaires d’hier ont décliné cette proposition, pour deux raisons : le tiers restant à « se partager » pour les autres forces politiques ne leur semblait pas respectueux de leur poids politique réel ; ils nous ont fait le procès d’intention de vouloir désigner des « citoyen.ne.s » à la botte des communistes. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir affirmé que la proposition des « trois tiers » n’était pas une recette de cuisine, pouvait se discuter, et que nos partenaires devaient être partie prenante du mode de désignation des citoyen.ne.s. Formellement, nous aurions pu franchir ensemble ce cap démocratique. Je pense même qu’avec leur apport, notre tiers-citoyen aurait été encore plus à l’image de la ville qu’il ne l’est déjà.

Leur refus montre selon moi que ce n’est pas nous, mais eux, qui portent une conception ancienne de la démocratie locale, dans laquelle tout se règle par des accord d’appareils. Ironique, quand on sait que deux des trois organisations dont nous parlons se sont construites sur l’ambition de « faire de la politique autrement ». L’addition opportuniste de trois partis ayant si peu de convergences communes au plan national et s’étant affrontés si férocement au plan local jusqu’il y a peu, pour battre un maire de gauche, nous éloigne singulièrement de l’ambition affichée de renouvellement des pratiques.

Mais la situation nous place devant un nouveau défi : celui de réussir cette innovation démocratique dans l’adversité, tout en s’attelant à la reconstruction d’un rassemblement des forces de la gauche progressiste et écologiste dans notre ville. Nous y travaillerons sur des bases claires, conformes aux intérêts des habitants d’Ivry, ville solidaire, populaire et métissée.

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