Refonder les rapports police-population

Ces dernières semaines, les mouvements contre les violences policières font la une de l’actualité. Après le meurtre filmé de Georges Floyd aux Etats-Unis, de nombreuses mobilisations ont vu le jour dans le monde entier. 

Ces mobilisations planétaires ont su redonner du souffle aux nombreux comités et familles qui réclament justice et vérité depuis plusieurs années. 

Depuis des décennies, les violences policières perdurent, elles sont parfois organisées, comme le massacre des algérien.ne.s du 17 Octobre 1961. 

La liste des victimes est devenue trop longue, ce fonctionnement systémique de la police doit cesser. 

En France, depuis des années, les familles et les comités des victimes qui dénoncent les violences policières, sont trop souvent bafoués, invisibilisés et discrédités. Aujourd’hui, ils organisent des mobilisations historiques. 

Assa Traoré incarne le combat pour la justice autant pour son frère Adama Traoré que pour toutes les victimes de violences policières. Ces derniers jours, l’appel de son comité a réuni des dizaines de milliers de personnes, la jeunesse se mobilise, le monde de demain est dans la rue et il ne compte pas se laisser faire, mue par un besoin de justice, de vérité et de dignité. 

Notre ville qui a engagé un travail de mémoire sur les crimes contre l’humanité continuera d’interroger l’histoire.

Le racisme systémique dénoncé par les comités et associations mais également par M.Toubon, défenseur des droits, continuera de se combattre par le travail de mémoire.

De nombreux.ses candidat.e.s de notre liste sont engagé.e.s, depuis des années, dans les combats anti-raciste et contre les violences policières. Notre tête de liste, Philippe Bouyssou s’est engagé et a aidé chaque fois qu’il a pu les collectifs et familles qui l’ont sollicité.

Notre liste s’engage pleinement dans cette lutte et demande : l’ abandon de la méthode d’étranglement •  l’ abandon du placage ventral • l’interdiction du LBD • l’interdiction du taser • la transparence judiciaire • la condamnation systématique des comportements et propos racistes suivi d’une radiation • la suppression de l’IGPN au profit d’une autorité indépendante.

Les policiers doivent redevenir des gardiens de la paix. Nous voulons une police apaisée, engagée sur les questions sociales et sociétales, une police à laquelle on assigne des missions de dialogue et non uniquement de répression. 

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